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Cap au sud roquespine, Agadir Pau en solo et en vélo de randonnée

(réalisé)
Partir?
Pour quel endroit, pour qu’elle raison, dans quel but, quel moyen de locomotion, seul ou pas?
Quand partir, pour combien de temps?
Toute ces questions et plusieurs autres, je me les pose encore alors que je suis a deux mois du départ. Y répondre me donnera du recul alors que j’ai le trouillomètre a zéro. Trois choses sont sures: j’ai mon billet pour le 3 mars en poche, ce sera direction Agadir et que mon voyage ce passera a vélo.
A la retraite, je ne me sens pas vieux mais mon entourage me met en garde. Le plus grand risque que je prendrais en partant seul et a vélo est de ne plus pouvoir  m’en passer!
Voici comment parle les magasines spécialisés dans le voyage, de nous les Seniors:   « Partir pour un grand voyage nature en itinérance sans moteur avec bivouac, les seniors ont adopté leur pratique, ils ont abandonné le VTT, l’escalade, … pour des activités plus douces tel que le vélo. Ils recherchent le plaisir avant tout. A 62  ans et une bonne santé, grâce a la retraite, une seconde vie commence ».
Je suis d’accord avec cela.

Mais faut il donner une raison pour partir? Je  pars pour mon plaisir, pour me retrouver seul après toutes ses années passées à s’occuper des autres.
Partir vers les contrées ensoleillées du sud du Maroc est mon projet. Partir au début de ma retraite pour faire une coupure avec les 47 passées à travailler et partir seul. Partir à vélo est un bon moyen de regarder le paysage, de faire des rencontres et enfin de voyager lentement.
Le coté sportif ne m’intéresse plus, faire 50 ou 150 km par jour n’est pas la même chose, ce sera la première distance que je choisirais. Le seul défi sera mental, tenir bon contre vents et marées.
 
Partir 4 mois me parait un bon compromis entre mes moyens financiers et le temps qu’il me faut pour parcourir les 3600 km prévus pour m’adapter à ma nouvelle vie.
vélo de randonnée
Quand : 03/03/15
Durée : 120 jours
Distance globale : 3171km
Dénivelées : +4533m / -4386m
Alti min/max : 56m/1980m
Carnet publié par roquespine le 28 sept. 2015
modifié le 11 nov. 2015
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Agadir Pau

Le topo : Agadir Pau (mise à jour : 11 nov. 2015)

Description :

tracé a la louche avec que de lignes droites entre les villes, multipliez par 3 pour le kilometrage réel (je tiens a votre disposition les tracés de mon gps.

Télécharger les traces et les points de ce carnet GPX , KML

Le compte-rendu : Agadir Pau (mise à jour : 11 nov. 2015)

Mars 2015

Nous sommes très contents (Roquespine et moi bien sur) de vous donner de nos nouvelles. Les trois 1ers jours je ne pouvais pas me servir de mon  wk (téléphone, c’est plus court) vue que je me suis fais vendre une carte sim non officielle. La wifi ce n’est pas super non plus dans les hôtels il me reste que les Cyber cafés quand il y en a.
La forme est de mieux en mieux, les 2 jours du commencement de mon périple, moins ! J’ai débuté fort 110 km mercredi… et hier, mon 1er col de (ne riez pas!) 575m. Il fallait les monter avec du vent de face. Aujourd’hui, je suis partis pour faire que 26 et a la fin j’ai dépassé les 60… Mais avec le vent dans le dos, cela change tout.
Le paysage est superbe, du bord de mer très escarpé et avec un Océan toujours en furie, a la montagne dénudée, je me régale. J’ai suivi a partir de Sidi Ifni, l’Oued qui déborda en novembre et au bord en hauteur, j’ai vue des arganiers, arbres magiques ici au sud  qui nourrissent aussi bien les animaux que les humains (cherchez sur un dico les bienfaits de l’huile d’argan).

Le temps est variable selon si l’on se trouve au bord de mer ou alors dans les terres. Les embruns rafraîchissent  l’atmosphère, alors que dans les terres, on est vite au dessus de 30°. Aujourd’hui jourd de vent, il faisait 36 a 14h. J’ai les jambes cuites, merci Biafine!
Le moral lui est selon si cela monte ou pas, en moyenne bon.
Sur les photos vous verrez un homme cycliste du 2e jour qui m’a suivi sur 50 km.Nous avons fini par déjeuner ensemble a Aglou, (la photo est tirée sur la terrasse du restau)
Les vues du chantier sont celles des dégas a Sidi Ifni. Si non elles parlent d’elles mêmes.
Bon je vais dîner et vous dire a plus
.










 Agadir Pau
Guelmim la porte du desert

Salut à vous je vous parle par l’intermédiaire de mon dictaphone
ne lui en voulais pas il ne connaît ni les, ni les point et en plus il se trompe de mot mais en fait c’est facile , ça m’empêche de frapper. Aujourd’hui j’ai fait du vélo a 6 h du matin et a sept heure de l'aprem et je me suis dis que n’est pas pour moi et je fais pas mon chemin de croix!
Bien, je me rapproche de ma destination du jour, dans la vallée du Draa.
Aujourd’hui J’ai du temps a vous consacrer… merci tourista!

Je voudrais vous parler de la solitude du pédaleur de fond.
Vous me connaissez, suis plutot un grand bavard, alors comment je m’en sors? La plupart du temps je me cause, a voix basse pour me rassurer que j’ai bien fais de vous quitter, en hurlant quand la cote que je grimpe n’est pas finis malgré l’espoir que je caressais au dernier virage passé. Une autre manière de parler et bien sur, c’est les rencontres au bord du chemin, furtives mais réconfortantes pour qqs minutes. Un seul geste de la main suffit. Et d’autres dans n’importe où, pourvue que j’ai du temps, par ex une fois arrivé a destination.
Il y en a deux qui m’ont imprégnées de la gentillesse des Marocains. Un gamin vient me voir au bar alors que le vent m’avait fais descendre de Roquespine, son langage évolué et la brillance dans ses yeux, m’ont interpelé. Sa vie il la voyait a attendre le touriste pour visiter les cascades sitiées au dessus de son village. Après 1/2 heure d’échange, je lui ai dis que rien ne remplacera la culture et que si c’est bien guide qu’il veut faire, passe ton bac d’abord que je lui disais. Le vieux qui somnelait deriere le comptoir me dit que le gamin est intelligent et que j’avais raison de lui conseiller de sortir du village.
L’autre rencontre s’est passée hier dans le bus. Alors que je montais, le chauffeur me dit qu’il n’y a plus de place assises et qu’il ne pouvait me prendre ( il passe une fois /jour!). Je prends mon air de pauvre voyageur et le supplie de me prendre. Il me dit d’accord, tu sera assis dans le couloir. No probleme, l’important est dy d’y monter. A ce moment un jeune se leve et me propose sa place. Je m’assois a coté d’une charmante jeune femme pas voilée du tout et qui me regarde au fond des yeux en me parlant, chose rare sur un lieux public ici. A ses bras, dormait une bébé de 5 mois. Le voyage a duré 3 heures, nous avons entamé une discussion en Italien, langue qui m’est moins étrangère que l’arabe. Elle est Italiene, vit a Akka au milieux du desert et mes connaissances en la langue de Dante, ne m’ont pas permit d’en savoir plus. Quand nous n’arrivions pas a se faire comprendre, son bebe réveillé me tendait sa main pour jouer avec.
Voila une tranche de ce que je vois, ce que j’entends durant ce voyage. Ma solitude n’est pas le pretexte a rentrer en contact, mais mon besoin d’humanisme, d’échanges avec mes semblables qui me font défaut étant seul jour et nuit.


Pour rassurer ma famille et vous tous… si c’est le cas!

Hier j’ai avalé une tajine a 11h en attendent le bus a Taghjijt. Les légumes étant a peine cuit et je vous parle pas du poulet, du blanc en plus… Je l’avale avec appetit, vue que le pdj était loin. Je ne sais pas pour quoi a ce moment là seulement, mais quand ma voisine Italienne descend, je suis pris de mal au ventre.
Rassurez vous, javais pris des médocs a doc et ce matin a part une fatigue diférente que celle que je ressent a la fin du pédalage, je VAIS bien. Même que cet aprem je voulais repartir malgré la décision prise hier soir de me reposer un jour ici.
A plus demain je rentre vraiment dans le désert, départ a l’aube 5h  ou 6h avec 7 l d’eau. J’ai pas entendu le vent de la journée… inch Alah!


woofing a Tagounite
Depuis hier soir suis arrivé a la ferme de K aTagounite. Avec 4 autre woofer, nous participons aus traveaux aux champs. Demain matin je repars dans une autre a Mhamid pour visiter et nouer contact. Je pense rester plusieurs semaines, les posts serons moins nombreux. Dès que j’aurais l’occsion, je vous informerais de découvertes.
Mme tourista a encore un peu active.

woofing

Wooffing, c’est quoi ? Tu donne ton temps et en échange, ton hôte t’offre le gîte et le couvert. A Tagounite, je n’ai pas été accueilli comme un woofer. Le 3ejour, nous nous sommes pas entendu sur ma contribution financière, en plus de mon travail. Comme ce type de « contrats  » nous permet de rompre nos relations quand on veut, je suis parti sur le champ.
Ici au Jardin oasis, chez M, pas d’ambiguïtés, je bosse avec eux a la reconstruction des murs du puits, je mange et dort sans aucune autre échange.

la ferme de M

M vit dans cette maison l’été. De novembre a mai. Il est situé au milieu de la palmeraie de Mhamid.  C’est une bâtisse en terre et paille, en pisé. C’est lui qui l’a construite. Pas de portes, pas d’eau ni électricité. Un panneau solaire charge une batterie afin d’éclairer 2  heures max le soir. Au fond du terrain un puit que nous sommes entrain de reconstruire. C’est mon job ici, charrier des briques.
Au fond il y a aussi 4 maisonnettes simples, dépourvues elles aussi de tout confort.  Chaudes le soir, fraiches le jour. Une natte au sol et des couvertures forment le lit. Ce dénument me plais. Aussi bien que la simplicité dans nos rapports. Je reste la plus part seul avec son frère A. Il est de passage ici aussi.
M parle notre langue sans problème, écolo dans l’âme, ne veut pas que je soigne ma tourista avec des médocs. Ça marche, 3 jours de  régime a la poudre de cumin lui a réglé son compte.
Pour ce qui est de maraîchage, ici seuls p pois et qqs fèves se battent pour survivre. Le sol est très sableux,l’eau manque et de plus, celle puisée et saumâtres,  c’est a dire salée. Une mince couche de sel se forme après l’arrosage.
Voilà ici tout manque de tout :la terre  d'eau, les animeaux d'herbe, et tous manquent d'eau. L'eau utilisée vient du puit qui remonte une eau salée impropore aux humains. C’est très loin de notre vie confortable, je me rend compte que se laver tous les jour, par ex, ici c’est un luxe. Il faut aller la chercher en ville dans des bidons, alors je me lave les dents tous les soir, mais le reste au gant dans un bol d’eau.
Les photos d’aujourd’hui montrent tout ça.
Je dors bien,  mange deux repas/jours et l’eau que je bois est traitée avec des pastilles de mocropur, sans chlore


changement de braquet

Quand cela vous gratte, faut y aller!
Depuis deux Jours je regarde Roquespine qui s’impatiente dans son box et ce matin je l’ai détachée et hop en selle.
La fete finie ici a Mhamid, n’ayant pas de travail, suis reparti. Bien sur mes hotes m’ont retenu mais l’appel de la route etait trop fort.
Ps: le gars qui écrit sur le mur est une personne qui en France serait en Foyer Occupationnel. Ici les moyens manquent pour leur donner un toit. Il écrit cette série de chiffres pour passer le temps, je pense. Je me suis approché pour lui demander mais qq chose n’allait pas.
Suis content d’avoir repris la route.
Mes 70 bornes m’ont crevés


j’ai croisé ma fée dans le desert
Ce matin comme hier, j’avais envie de rouler. Je m’engage sur la Rn12 comme depuis le début de mon périple. Je fais 10 bornes et le goudron s’arette net, de la caillasse sous mes roues. Je savais que la route est en construction mais pas sur 65 bornes!
Au 30e km, je n’avais plus d’eau, je vois une auto qui stope a 100m devant moi, en face. une femme ouvre sa vitre et me dis en excellent français, où vais je, elle m’encourrage et sans savoir mon manque d’eau, m’invite a m’areter chez elle, une maison perdue nulle part. Je repete elle allait en sens inverse de moi. Ne voyez pas d’ambiguitée dans son invitation. J’arrive a cette maison au bord de la piste et je cherche le puit. Je le vois a 200 m a gauche et remarque qu’il y a des chevres autour. Je m’approche et vois une femme agée et une gamine a la margelle, je lui montre mes gourdes et lui fais signe que je désire les remplir. Niet, me fait elle de sa tete. Je lui dis que j’ai croisé la patronne tt a l’heur et je dis son prénom « Nadine », ses yeux s’éclairent et me prends mes gourdes. Dans un seau elle me sers une eau fraiche et de bonne qualité. Je m’ai traitée par sécurité.
Je vous lasse deviner de mes deux femmes, qui est ma fée?
Demain j’entame la montée du djebel Sarhro, a N’koub. Regardez sur la carte si vous voulez savoir où c’est.
Montée au col Tazazert
Me voici ce vendredi 17h,et en moins bonne forme. Cette fois ci je suis dans une chambre corecte et avé mmr wifi au lit!.
Avant hier, je devais rester une journée dans le reffuge a Bab n’ali. Les nuages se formaient au sommet, je me suis dis que j’allais rester ici bloqué alors j’enfourche Roquespine et a 11h je commence la montée. A 1500m, ça grèle, a 2000m la neige. Il me reste 200m de dénivelé, je fonce. Mais 100m de plus quand tu te prend la neige par raffale sur le nez, et bien ça compte! Mon gps indiquait 2306m.
Finalement, avec un chouia de volontée, je le termine ce col gelé et les extremités de mon corps glacées. La redescente fut comme le reste, périeuse, sous mes roues de la glace ou de la boue…
Je voulais le faire, je l’ai fait!
Les photos parlent d’elles memes
Accueil Berbère

Comme je disais sur l’art précédent, j’etais gelé en descendant. Vers 16h, j’arrive en bas a l’entrée d’Iknioun transit de froid. J’entends des coups sur un enclume dans le village, je m’approche et y avait du feu, vue que c’était un forgeron. Je demande si je peux me réchaufer, deux hommes bossant me font signe que oui, ils ne me comprenaient pas du tout. Mes gants fumaient au dessus du feux et une petite fille arrive et pose au millieux de l’atelier une table basse aves une omelette fumante et une theiere elle aussi. Le plus vieux me fais signe que je la dois manger, tu as  froids me dit il en signant de ses mains. J’étais tellement ému qu’en racontant j’en ai encore les larmes qui me viennent!
Ils ne comprennaient pas notre langue mais ils ont fais ce que leur coeur leur dictait.
Ce sont des Berbères de la tibu des Ait Ata, comme x avec qui j’avais eu une dispute au sujet de l’argent a Tagounite.
Dans chaque homme on y tout et son contraire, chez ces deux hommes qui m’ont recu comme un prince, il y a tte la bonté du ciel!
Vous allez me trouver un peu lyrique, mais j’écris avec ma sensibilitée qui dans ce voyage, est a toutes voiles dehors!
Chao, chao


du rêve à la réalité

Aujourd’hui, journée repos et de réflexion. Mon support pour ce voyage était de passer du temps avec les Marocains autour du wooffing. Je dois dire que la réalité ici est autre que celles que je pensais. Que ce soit chez x ou chez M, je ne pouvais pas rester. L’un m’en demandait trop et même plus, chez l’autre, pas assez.
Autre question qui me taraude l’esprit depuis ma rencontre avec les forgerons en bas du col:comment vais je faire pour vivre parmis eux, alors qu’ils ont à peine pour vivre ?
C’est décidé, je continue mon voyage comme prévu mais loin de moi l’idée de faire du wooffing ici.
Je prends des contacts pour aller dans des fermes en Andalousie.
M’en veuillez pas si mes prochains posts seront moins lyriques. La réalité économique de ce pays m’a sauté aux yeux.


on the road again!

Me voici a El Rich, il est 16h et suis sous un tas de couvertures, a l’hôtel a regarder un feuilleton Indien sans le son. Ce matin au vue de la météo, suis parti tôt. Ici et sur toute la chaîne de l’Atlas, orages avec pluie violentes. Et cela jusqu’à vendredi. Les 78km faits depuis ErRachidia m’ont fatigués. Vent, froid et mal dormi. Demain, inch allah!

Tanger, Tanja pour les riffins

Salut a vous toutes et tous, oui j’en ai fini des cotes de l’Atlas avec ses orages et surtout avec son vent qui comme un fait exprès, soufflait toujours de face…
Je commente un peu les photos. Celle où vous voyez des petits pois dans un panier, hé bien c’est la saison de les ramasser ici. A chaque arrêt que je faisait a coté d’eux, ils me remplissaient les sacoches et dans les descentes je les grignotais. Un régal frais ils étayent sucrés.
Vous verrez des clichés dans un camion, je montait péniblement a pied une cote et un camionneur qui a eu pitié de moi nous a pris pour finir le trajet(vous pensez qu’il était désintéressé?
Sur celle avec des chevaux, ce sont de race arabes dans une foire avec des berbères.
Il y a un cimetière enfouis sous l’herbe catholique, celui des juifs est en bon état.
Regardez la longueur des épines du « cactus », chaque fois que je passais a côté d’un, je m’ecartai.
Les gros arbres sont des caoutchouc. Le gros avec ses racines en forme de mangrove a 5 siècles d’après un gars du coin. Je n’avais jamais vue un d’aussi gros, ni aussi vieux.
Regardez bien , il y a des hommes qui brulent des pattes de vache (l’odeur en plus pour moi).
Le theatre Cervantes etait a l’abandon depuis 58 et une association s’est crée pour le restaurer.
Enfin, celles d’aujourd’hui sont toutes de Tanger.
Je vous conseille d’aller chercher sur la toile l’histoire de cette ville. En 1933 l’espagne annexe tout le Riff avec Tanger compris jusqu’en 1958, où les francais aussi se retirent du reste du maroc qui etait sous protectorat. Il reste toute cette histoire inscrite sur les murs. A chaque ,coin de murs, vous lisez une inscription en castillan. L’histoire des juifs au Maroc est encore vivante, ils sont trè nombreux ici. L’Espagne n’est qu’ 14 km et cela se sent. La mentalité des Riffins est méditerranéenne.
A part photographier, je ne fais rien ici, je profite de mes derniers jours au Maroc. Je ne sais pas quand je quitterais ce pays qui me fascine. Ici on mange beaucoup de poisson frit, de la salade tomates, concombres, poivrons et oignons .. je me régale a midi. Le soir, une soupe que l’on appelle Harira et un morceau de pain me suffisent. Je termine par le p dej qui lui se compose d’un galette de pain a 6 couches avec du miel et sucre entre les couches, un grand verre de jus d’orange pressées et une théière de thé a la menthe.
Voila, ,j’ai envoyé 8 demandes de woofing dans le sud de l’andalousie (cadix, tarifa, huelva) dès qu’une réponse arrive, je partirais du Maroc, inch allah!
Je vais voir un spectacle joué par une troupe italienne a+
Chao, chao


Andaluces de Jaen, aceituneros altivos…
Hola, me voici dans ma terre natale. Une biere, un cassedalle au jambon (avec une tranche epaisse de 1 cm). Apres un voyage sans problemes, j’ai trouve notre continent tres propre et bien ordenne(sur les claviers espagnol il n’y a pas d’accents sur les e). J’ ai enfin ma connexion avec mon telephonne en utilisant la carte sim française. Les prix des denrees aussi est tres propre, mais on peu pas tout avoir. J’ai qqs photos de la traversee et de la ville.
Demain je pars a la ferme de Tindara a Vejer de la frontera. Je ne sais pas s’il y a une connexion vifi ne vous etonnez pas si je ne vous ecrit plus pendant un moment.
Je me sent mi figue-mi raisins, je regrette de quitter le Maroc et en mm temps, suis content d’etre en Espagne. Dilemne du voyage!


wooffing made in Spain
Me voici dans une vraie situation de wpoffer. Un couple qui a l’habitude de recevoir des wooffer, 5h/jour de taff, des discussions a des heures impossible… Ce que je recherchais. Petit be mol, je n’ai que 1/2 h de vifi/jour, sommes perdus dans la campagne et ça rame !
On mange bien, on bois pas trop, on bosse.
C’ets simple.
Les 4photos sont « ma maison ».
Chao chao
Cadix la belle
Bon cela fait qqs jours que je n’avais pas écris de posts, le travail, vous savez ce que c’est… Je plaisante, finish the taff, acabado el trabajo, termine pour toujours ÷toujours pas d’accents Français sur les claviers Espagnol÷ pour moi.
A la maison de M y M, suis bien ÷je l’ai déjà dis÷ on bosse et la tête n’a pas le temps de penser a autre chose, repos, cuisine, bla, bla, bla et le temps passe ainsi.
Me voici au bout de deux semaines en ÷vacances÷ J’ai repris la route lentement et les sensations sont revenues de plaisirs, de liberté… enfin l’euphorie de la route, oui elle existe, je la connais bien.
Arrives a Cadix ce fus pour moi un choc, que de lumière, que de couleurs, qu’elle mer tout autour, … enfin je me suis aperçus a 21 h que j’avais froid tellement absorbe par le tour des rempart, étais en short et en petit polo. Suis revenu a l’auberge pas cher et arrive un autre mec d ÷6 lits dans la chambre÷ discute 1 h et repars boire des ÷canas÷ avec un accent sur le n, tapas ÷amuses gueules÷ et a la fermeture, suis vire et je vais me coucher. Ce matin, j’ai change d’auberge, l’autre n’avait pas de vie, triste. Ici c’est style ÷baba cool÷ des couleurs, des tenues bariolées et des vélos, guitares et des ordis a chaque coin de pièces. Cette auberge m’a étés recommandée par une routarde rencontrée au festival CCI du Voyage a vélo en janvier a Paris.
Voila, F va mettre a jour mes photos et d’autres suivrons. Ce soir a 22h, je vais écouter un chanteur de Flamenco, j’aurais peut-être le droit de filmer.

auberge de jeunesse Casa Caracol Cadiz
Imaginez vous dans un « hôtel » où la moyenne d’âge ne dépasse pas 30 balais. Nous étions 5 retraités. 30 lits sur 5 étages, j’avais la piole de 3 lits au rdc a moi toit seul. Mexicains, new zélandais, italiens, suédois, anglais…et qqs espagnols et ça parle anglais dans tous les coins. Moi a part « mon tailor is rich » je ne sais rien d’autre dans la langue de chaquespire !
Tout le monde sais qui est qui, nous rentrons en contact a un moment ou a un autre de la journée. Le p déj est le meilleur moment : t’a le temps, tu viens tout juste de te réveiller et chaque matin, t’a qq’un de nouveau devant toi, obligé de lui parler surtout si t’es des premiers comme moi. Propre, peu d’espace mais fonctionnel. A la terrasse, 6 hammacs au soleil sont prêts a te recevoir pour une sieste ou lire un bon policier(ce que j’ai tout hier aprem), mon genoux d me faisait mal. De la zique, des ordis (macintoch) des bouquins et comme hier, toujours qq’un qui met sur la table une cajette de fraises du marché, chiné a 1 € .
Voilà j’arette là, je pourrais vous en raconter plus amplement.
Suis parti ce matin contrarié, j’ai mm perdu la clef de mon cadenas de l’anti vol de Roquespine, obligé de le sectionner.
Sevilla
J'ai rien écris, les photos suffisent...
Rencontre au bord de la route

El rocio, 3 mai, 19h a l’hôtel resto
Cet aprem, avant d’arriver a EL rocio, je vois des tunnels d’hivernage sur tout ce que mes yeux peuvent compter. Au bord de la route, un camion vend des légumes devant une entrée de bat agricole où il y a des fraisiers tout autour. Je demande s’ils vendent des fraises ? Niet me répond il, »elles ne sont pas a vendre ici, elles partent tous les matins pour le Nord » quel nord, je ne le saurais jamais! Il me donne 5 bananes et refuse que je les lui paye. Plus loin, trois femmes sortent d’un autre bâtiment, je stope et les questionne elles aussi sur les fraises, pas de réponse, une d’elles me regarde avec un air d’ennui, de méfiance. Je me présente et lui dis qu’il y a 50 ans, j’étais moi aussi émigré mais en France. Elles sourient de la concordance de situations. Elles sont ici deux mois par an et habitent dans des baraquements minuscules que je vois de la porte. Ils sont 800… A la question combien gagnent elles, elles me repondent « pas assez pour me payer une maison chez moi en Roumanie, memes’il fallait venir bosser ici le reste de ma vie! »
Telle est leur situation aujourd’hui d’émigrés. J’aurais bien voulu leur demander aussi combien d’heures de travail bossent elles par jour, dans quelles conditions… Trop tard, un vigile est sorti avec un téléphone a l’oreille du fond du bâtiment… Seraient on filmés ? Je pense, suis partis avant qu’elles aient des ennuis. J’ai entendu qu’elles aussi aimeraient rester vivre ici et ne pas revenir en Roumanie. Nos histoires n’ont pas la même fin.


Algarve da Portugal
Bom dia,
depuis hier suis a l,auberge de jeunesse de Tavira. Le soleil brille ici d,une lueur toute mediteraneenne. Ce matin j,ai pris le bac et me promene autour de l,ile de Tavira. Que du sable blanc, des plages de 8km de long et dans cet espace aussi grand, les personnes sont reparties du fait que tu n,en croise une tous les 500m! Des pecheurs de coquillqges a la traine tirent un filet deriere un rateau au bout d,un manche qu,ils secouent tout en tirant le tout. Ils pêchent de petits coquillages qui pour moi sont immature…
Demain je reprends la route pour Faro.
a chao chao
s’est constituée des habitants de toutes les îles pour garder leurs maisons. Vous verrez sur les photos ces maisons toutes différentes. Toutes les îles ne sont pas habitées.
Voilà, nous faisons nos sacs, j’allège mes sacoches pour n’emporter que l’essentiel, mot très controversé selon qui porte ou qui roule avec ce poids.
Demain matin je reprend la route d’Espagne en ( bus) jusqu’à Séville, les Portugais conduisent pire que les Marocains. De Seville, j’emprunte une des multiples routes de St Jacques, La Via de la Plata longue de 1000kms. A chao, chao
ha le cochon!
Salut a vous
Ici suis déjà a 150 km de Séville et me voici donc a nouveau sur la route. Hier en remontant sur Roquespine j’étais tout joyeux.  Donc une petite mise en jambes de 45km et aujourd’hui 90 pour se remettre des émotions de la semaine passée.
Suis en Extremadura, provincial de Badajoz. J’ai monté un col a 800 m tout en danseuses (les praticants de la ptte reine comprendrons). Après ma visite du musé, ils m’ont donné 3 bons d’échange et j'en ai goûté dans 3 bars de la ville. Hier dans les gites communaux en général, je n’avais pas de vifi. A l’avenir et tant que je remonte par la Via de la Plata, je vous ecrirais quand c’est possible.
La forme est là, le temps est moins beau, j’ai traversé la Sierra Morena qui fait frontière naturelle entre l’Andalousie et l’Extremadure. Demain 100 km de descente, ou presque sur la carte!
Chao, chao
wooffing en euskadi
Me voici en terre Basque a Gopegi. Je suis chez M et P. Ils ont trois hectares et demi de terre franche depuis 12ans. C’était de la culture céréalière avant. Je suis arrivé a 15h et nous avons planté 300 poireaux cet aprem. Ils m’ont dit de me reposer mais j’avais grande envie de voir leur installations.
La suite un autre jour, j’aide a faire le repas(ils mangent a 23h).
Suis content de rencontrer en wooffing des personnes a qui parler et vider qqs verres.
A chao chao

les Pyrenees

Salut et fraternite. Arrive a Jaca, la route commence a devenir interessante. L’altitude maxi du jour est 1200m, la montee au monastere de la Peña. Le trajet fut dur mais cela vaut le voyage. Les nuages continuent a vouloir faire peur, mais comme dit l’adage : pluie du matin,, n’arette pas le pellerin¿ Bon ce clavier est plus español que les autres…
Les 300 chevaux de Roquespine sentent l’ecurie, elle va a une allure comme jamais je ne l’ai vue comme ca¡ C’est vrai que le vent est avec moi depuis Pamplona. Demain je bifurque plein nord, par le col du somport (1700m), Eole me chatouillera le cote gauche. Mais une bonne nouvelle, j’arrive en France, enfin pas si bonne que ca, cela veut dire que mon voyage se termine! Bon je n’ai pas l’inspiration aujourd’huis, je m’en vais descendre une mousse, peut etre deux.
A chao, chao
Michel


Fin

Ben voila le temps de conclure, suis arrivé hier a midi chez M et A nos amis a Rebenacq, (je vous ecris sur un clavier Americain…)
J*ai fais 3449 km, 101 jours de voyage, j^ai passé huit jours avec H a Faro, j^ai passé 8 jours en woofing au Maroc et 42 jours en Espagne et 51 jours sur les routes. Je ne publirais pas ici le coût du voyage, je me tiens dispo a repondre a toutes vos questions chez nous aux Fauvettes autour d^un verre et du jambon.
Ce que j^ai modifie par rapport au projet initial:
M^aretter a Rebenac au lieu d^Agen a cause de fatigue et du mauvais temps,
Modifier le trajet au pied de l^Atlas pour la même raison,
Ecourter mon sejour a Tagounite, Maroc, pour cause de mésentente avec mon hôte en woofing 3 jours au lieu de 18,
Rallonger celui que j^ai passé a Vejer pour cause de bonne entente35 au lieu de 15,
Changement de type d^hebergement hotel, auberge, au lieu du camping pour cause: je n^aime plus coucher par terre et avoir froid toute la nuit et peur dans le noir…
Alleger de 12 kg le contenu de mes sacoches en envoyant 3 colis par la poste a la maison,  surtout après avoir peiné dans les cotes et  râler que c^est a cause du poids que cela avance pas vite mais en réalité, je n,aime pas les cotes…
Me passer de consomer de l^alcool pendant mon sejour de plus d,un mois au Maroc (si si, pas une goute).
Les évènements mineurs:
Aller aux urgences de Séville le 1er mai et ressortir avec un taitement de cheval aux anti bios,
Des douleurs aux genoux pendant 4 jours après avoir monté une col de 800 m en danseuse pour ne pas être dépassé par deux Italiens qui voulaient me passer devant a velo…
Les évènements majeurs
Le vent, le vent et encore le vent, celui de face, de 3\4 avant,  mon pire ennemi.
Les évènements heureux:
Le vent de dos ou de 3/4 arriere, la rencontre d^hommes et de femmes formidables qui m^ont marqué, rencontrés tout au long du chemin, qui m^ont fais pleurer de joie, qui ont réveillés mon empathie et le plaisir de donner et de recevoir sans compter, la découverte des cadres de vie de chacun, par le woofing,  qui m,a permis de vivre avec eux   au plus près.
Ce que j,ai le moins supporté :
Être loin de ma famille et de mes amis aussi longtemps, ce qui se traduisait par une montee  d,angoisse des jours durant.
Ce que j,ai le plus aimé:
Ma liberté, ma liberté et ma liberté que m,a procuré ce voyage:
D,avoir du temps a ne plus savoir quoi en faire… un luxe dans nos vies quotidiennes,
De rouler sur Roquespine qui n,a jamais émit un cliquetis, un grincement dans sa chaine ni dans ses pignons ou une crevaison, rien aucune panne malgré les chemins caillouteux que je lui ai fai prendre,
De rouler et avaler les kilometres, changer  de direction, d,horizons a chaque  fois que je voulais,
D,embrasser du regard des paysages a couper le souffle dans le Sud Marocain,
Le plaisir de l,effort, d,voir reussi a monter cette cote sans metre le pieds a terre, et de m,affronter au vent…
 
Conclusion:
Je n,ai pas assez de recul encore pour en faire une objective, mais aujourd’hui,hui je peux dire que ce voyage, mon premier, restera encré dans ma mémoire comme une expérience superbe, qu,elle chance j,ai, merci a la vie… Merci a H, a ma famille et je n’oublierais pas de remercier F sans qui ce blog n’existerait pas,  sans leur soutien et encourragements jamais j,aurais entrepris mon voyage. Merci a vous tous mes amis qui êtes intervenus sur le blog avec vos remarques et encouragements vous m,avez aider quand je me sentais seul. Merci a M et A de M,  a M et M de Vejer de la frontera, a C de Chiclana, a P, M, M et A de Gopegi et enfin H, B et F de l,association de boulangers de Manurga et merci  a M, A, L et M mes hotes de Rebenacq.
A chao, chao
Michel


Commentaires
06 oct. 2015
Invité (utilisateur non inscrit)
Bonjour Michel
je vien de recevoir par Mail le contact pour ton Blog. Mais ce que tu fait un super tour!!!!!
J`espère que tu puisse passer nous voire à Thure lors de ton retour?
Bon courage et encore BRAVO
Peter et Sylvie

08 oct. 2015
Invité (utilisateur non inscrit)
Salut Sylvie et Péter, heu.. Suis arrivé depuis juin... Ce sera avec plaisir que nous ferons une halte à Thuré. Au printemps, je passerai sur la Rn10.
Bises et au fait, comment allez vous? Sylvie pas encore à la retraite?
Helenetmichel

14 oct. 2015
Invité (utilisateur non inscrit)
Chapeau Michel! . Je viens de lire ton blog , belle aventure pour toi et pour nous de nous faire partager ton voyage. Les photos sont superbes ... Et comment as tu vécu ton retour avec ce décalage de culture ? Biz à toi et ta Famille. Bernadette

roquespine - 15 oct. 2015
2 messages
Salut Bernadette, ben j'en suis toujours pas revenu... j'ai en tête de repartir toujours dans le grand Sud mais en prenant que des pistes, ce qui m'a manqué!
C'est un grand changement que de s'organiser a la retraite, entre l'envie de repartir et le temps que nous passons a la maison, il faut inventer un nouveau mode de vie. Pour cet hiver, j'ai un chantier de 6 mois dans notre SDB avec l'aide de F et M "not bauf"ce qui me prends tout mon temps et mon énergie...
bises a toi et a la famille
michel

bosco - 25 janv. 2016
1 messages
Salut Michel,
Bravo pour ta remonter, ça été un plaisir de faire ta connaissance au CCI à vincenne.
A bientôt,
Carlos