6 jours d'errance entre Albertville et Grenoble entre souffrance et bonheur = un tour de pédale !

Conclusion du petit caillou =
Je savais que cette trace serait dure ! mais le challenge est atteint. Je suis satisfaite de ma gestion logistique repas, de mon potentiel physique et surtout je suis heureuse des fois d’écouter juste mes instincts ou mes lubies pour m’offrir ce genre de cadeaux.
Avec le recul et pendant les moments les plus durs je reste mitigée sur la pénibilité à vélo sur cette trace. Je veux dire que la qualité vélo est à mon gout trop roulante sur trop de pistes et trop de routes . Et encore l’ajustement (merci Totoff mais qu’est-ce que ces cols étaient durs et bons) j’ai esquivé les grandes routes très fréquentées.
Je me questionne sur le sens de l’itinéraire. N’y aurait -il pas dans l’autre sens des chemins plus que des pistes pour les descentes ?
Je reste mi figue mi raisin car il y a beaucoup d’endroits touristiques et donc sur cette trace mieux vaut viser le hors WE ou le hors saison.
Certes c’est dur, mais La traversé est grandiose, mes paysages fous et hauts, la visite des massifs et de tous ces sommets mythiques m’enivrent.
J’ai eu le cœur gourmant c’était des journées ambitieuses. J’ai zappé un jour du topo initial. (Saint Sorlin d’Arve - l’Alpe d’huez) car Je me sentais trop cuite, trop faite.
le temps était variable mais peut-être avec moi, car La chaleur et sa souffrance était présente que par petite touche et bien suffisante à ma peine.

Préparation de trace = J’ai choisi cette trace en essayant de la préparer au mieux. Bon sang mais que c’est dur de se représenter le terrain, et de faire des choix pertinents quand on ne connaît pas les zones. Pourtant VTT tour et VTT track sont d’une ressource énorme ; mais J’ai encore des progrès à faire. En tout cas cette trace m’impressionne. Je ne suis pas encore taillée pour descendre du T4 et enchainer ces grandes journées sans peine de mes muscles et de mon mental. Mais je m’y colle et m’y pique avec joie !
Proximité – écologie ou flemme de prendre la voiture = Je crois que la proximité me séduira dans le choix de cette traversée. Mon voisin Yves contribuera à mon périple et me descendra sur Chambéry. (Puis le bus ne coïncidait pas avec le train CHAMBERY – ALBERTVILLE) et pour le retour mon ami David me pèchera sous Uriage avant la nuit. Une logistique au Top merci à vous deux.

Et pour finir = la trace ne fait pas dans la dentelle ; elle est dure physiquement mais elle déroule de massifs en massifs, et ça, c’est impressionnant. Au final rien n’est bien loin ou tout est si proche ? j’en ai eu plein la vue et plein le cœur. Les sommets mythiques m’ont observée et accompagnée, avec cette sensation propre à eux, de nous rendre grand et de petit à la fois. Cette sensation inexplicable, de l’errance solo et de ses lots de ressources et de régénérations intérieures. Quelle joie d’avoir vécue cette trace imparfaite et parfaite ! Ti caillou tu roules, roules…jusqu’où !? où vas-tu ? que cherches tu ? je roule bonheur – bohème – j’apprivoise ce hors zone de confort en tout confort et tout bonheur – tout ce que je ne suis pas dans le socialement convenu et convenable – j’apprivoise mon décalage !

CR pour mémoire - pour trace - !!