GR10 - La grande traversée des Pyrénées
(réalisé)
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Ce carnet est une copie des notes prises quotidiennement durant le trajet.
Total kilomètres : 907km
Total dénivelé : 53 550m
Total kilomètres : 907km
Total dénivelé : 53 550m
randonnée/trek
Quand : 08/07/23
Durée : 38 jours
Durée : 38 jours
Carnet publié par Jacquesdupont
le 11 févr.
modifié le 13 févr.
modifié le 13 févr.
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
train
Coup de coeur !
464 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : J37 - Las Illas → Chalet de l'Albère (mise à jour : 11 févr.)
Distance section :
24km
Dénivelées section :
+1068m /
-665m
Section Alti min/max : 279m/941m
Description :
Les Kilomètres et les dénivelés différent de mon application.
Le compte-rendu : J37 - Las Illas → Chalet de l'Albère (mise à jour : 11 févr.)
25 kilomètres
Dénivelé + 1082m
Dénivelé - 677m
(selon l'application Sitytrail)
Après une nuit pas trop mal et un remballage plutôt efficace, je me dirige vers l'auberge pour y prendre un petit déjeuner digne de ce nom et un café surtout. Je m'élance il doit être vers 8h30, pas bien matinal encore.
L'introduction de l'étape est dans la continuité de la veille, il faut emprunter une route pendant plus de deux kilomètres avant de bifurquer enfin sur une large piste. Pas de piège pour les chevilles dans la phase de réveil au moins. Le chemin est simple, je me sens bien plus alerte qu'hier, ça déroule.
Plus tard la sente se fait plus étroite, elle se faufile entre les chênes-liège aux troncs écorcés (le premier écorçage est fait quand l'arbre a 25-30 ans et par la suite tous les 9 ans). Quelques zigzag plus loin se pointe un costaud retour à la réalité, le col autoroutier du Perthus et sa 2x3 voies qui relie l'Espagne. Bien obligé de passer de l'autre côté, le GR se glisse sous le viaduc et ensuite remonte dans la fournaise. Pour la première fois, l'eau de mes deux gourdes sur le côté commence à tiédir, je suis pas si loin de l'arrivée mais ça m'arrange pas trop.
C'est là, qu'en plein milieu de la forêt, je vois un panneau où est écrit "buvette 600m" j'y crois moyennement mais trouve au moins ce hasard amusant. Homme de peu de foi, la buvette se présente bel est bien à moi : une simple table bien achalandée avec des sodas ou jus dans la glacière et viennoiseries pour ceux qui passent tôt, incroyable. Maintenant que j'y repense, une randonneuse m'avait bien parlé de cette initiative dans les P-O. Je prends du sucre à boire, papote avec un américain et un espagnol, paye dans l'urne et relance le moteur pour le dernier col.
Fissa, au chalet de l'Albère me voilà, soit le terme de ma jounrée. Je pourrais pousser plus loin, mais je tiens pas à écourter la dernière étape déjà pas si longue. Ça sera donc un après midi en terrasse du chalet, vue magnifique en prime. Plus tard je suis rejoins par Launie et Phillip, un couple d'allemand croisé dans un refuge à Gavarnie. On bavarde une bonne partie de l'après-midi autour de quelques pressions. Eux font la HRP, la Haute Route Pyrénéennes, c'est pour ça que nos chemins se rejoignent que maintenant. Plus tard se joignent à nous Aurélie et David, des parisiens, puis pour finir une grande et joyeuse tablée se constitue (Victor d'Orléans, deux pas tout jeune mais sportif Hollandais, Peter l'autrichien et une dernière personne en bout de table). On partagera ce dernier repas d'étape tous ensemble, je me réjouis de cette fin journée.
Certains se posent la question de partir très tôt demain pour rejoindre le Puig de Neulós et voir lever de soleil. On est 4 ou 5 à décider de prendre le petit déjeuner bien avant l'ouverture du refuge à 6h45. Le temps sera sans doute nuageux mais rien de méchant, le vent lui sera en tout cas soutenu. Il souffle déjà fort et de façon continue depuis le milieu d'après midi.
Sur ces belles projections, nous partons tous nous coucher, en tente ou en gîte. Je mets le réveil à 5 heures, je peine à m'endormir, le cerveau mouline.
Quelle belle soirée, quelle belle journée m'attends.
Dénivelé + 1082m
Dénivelé - 677m
(selon l'application Sitytrail)
Après une nuit pas trop mal et un remballage plutôt efficace, je me dirige vers l'auberge pour y prendre un petit déjeuner digne de ce nom et un café surtout. Je m'élance il doit être vers 8h30, pas bien matinal encore.
L'introduction de l'étape est dans la continuité de la veille, il faut emprunter une route pendant plus de deux kilomètres avant de bifurquer enfin sur une large piste. Pas de piège pour les chevilles dans la phase de réveil au moins. Le chemin est simple, je me sens bien plus alerte qu'hier, ça déroule.
Plus tard la sente se fait plus étroite, elle se faufile entre les chênes-liège aux troncs écorcés (le premier écorçage est fait quand l'arbre a 25-30 ans et par la suite tous les 9 ans). Quelques zigzag plus loin se pointe un costaud retour à la réalité, le col autoroutier du Perthus et sa 2x3 voies qui relie l'Espagne. Bien obligé de passer de l'autre côté, le GR se glisse sous le viaduc et ensuite remonte dans la fournaise. Pour la première fois, l'eau de mes deux gourdes sur le côté commence à tiédir, je suis pas si loin de l'arrivée mais ça m'arrange pas trop.
C'est là, qu'en plein milieu de la forêt, je vois un panneau où est écrit "buvette 600m" j'y crois moyennement mais trouve au moins ce hasard amusant. Homme de peu de foi, la buvette se présente bel est bien à moi : une simple table bien achalandée avec des sodas ou jus dans la glacière et viennoiseries pour ceux qui passent tôt, incroyable. Maintenant que j'y repense, une randonneuse m'avait bien parlé de cette initiative dans les P-O. Je prends du sucre à boire, papote avec un américain et un espagnol, paye dans l'urne et relance le moteur pour le dernier col.
Fissa, au chalet de l'Albère me voilà, soit le terme de ma jounrée. Je pourrais pousser plus loin, mais je tiens pas à écourter la dernière étape déjà pas si longue. Ça sera donc un après midi en terrasse du chalet, vue magnifique en prime. Plus tard je suis rejoins par Launie et Phillip, un couple d'allemand croisé dans un refuge à Gavarnie. On bavarde une bonne partie de l'après-midi autour de quelques pressions. Eux font la HRP, la Haute Route Pyrénéennes, c'est pour ça que nos chemins se rejoignent que maintenant. Plus tard se joignent à nous Aurélie et David, des parisiens, puis pour finir une grande et joyeuse tablée se constitue (Victor d'Orléans, deux pas tout jeune mais sportif Hollandais, Peter l'autrichien et une dernière personne en bout de table). On partagera ce dernier repas d'étape tous ensemble, je me réjouis de cette fin journée.
Certains se posent la question de partir très tôt demain pour rejoindre le Puig de Neulós et voir lever de soleil. On est 4 ou 5 à décider de prendre le petit déjeuner bien avant l'ouverture du refuge à 6h45. Le temps sera sans doute nuageux mais rien de méchant, le vent lui sera en tout cas soutenu. Il souffle déjà fort et de façon continue depuis le milieu d'après midi.
Sur ces belles projections, nous partons tous nous coucher, en tente ou en gîte. Je mets le réveil à 5 heures, je peine à m'endormir, le cerveau mouline.
Quelle belle soirée, quelle belle journée m'attends.
